La vidéo Manifeste de Webqam : les coulisses

Qui sommes- nous ? Quelles sont nos valeurs ? Nos engagements ? Les réponses sont apportées dans cette vidéo qui pose le socle de l’identité de Webqam Groupe. un groupe construit au fil du temps. Depuis 2005, la digital factory a bien grandi. Aujourd’hui, c’est une offre globale qui est portée par les agences intégrées du Groupe. Un accompagnement digital complet, sur l’ensemble des verticales de la communication digitale : stratégie, branding, design, technologie, webmarketing et contenus.

Découvrez nous en vidéo !

Retour sur les coulisses et les secrets de fabrication de cette vidéo avec l’interview de Damien Ebrard qui a piloté le projet pour Webqam avec l’agence Séquence4.

Pourquoi avoir réalisé une vidéo manifeste ?

Cette vidéo était une volonté de Baptiste Cacheleux, le directeur général de Webqam Groupe. En septembre 2021, il souhaitait disposer d’un support de communication fort, emblématique et inspirant, pour communiquer sur l’identité de l’agence : qui est Webqam ?  Quelles sont ses valeurs ? Le format vidéo s’est imposé comme une évidence. C’était le meilleur moyen pour transmettre l’identité du groupe et raconter son histoire.

En quoi consistait le travail préparatoire de la vidéo ? Quelles questions vous êtes-vous posées avant sa réalisation ?

Avant de commencer la réalisation pure et l’écriture du scénario, nous avons dû nous recentrer. Qui est réellement Webqam… Quelles sont ses valeurs… Quelles sont les idées que l’on veut exprimer… 

Nous avions la volonté de faire passer de l’émotion en racontant qui nous sommes dans cette vidéo

Nous avons fait appel à Pierre-Hugues Cacheleux, consultant, pour nous aider lors de cette étape. Il a entamé un gros travail presque sociologique au sein de l’agence. Chargé de rédiger le texte de la voix-off de la vidéo, il s’est attaqué à une récolte d’informations de la part d’une grande partie des Webqamiens, pour pouvoir apposer une vision objective, au plus proche de la réalité, sur l’identité de l’agence. Nous avons répondu à des questionnements, des questionnaires, eu des discussions ouvertes, répertorié l’ensemble des phrases prononcées pour décrire l’agence… Le debrief de toutes ces informations s’est fait de manière analytique, presque scientifique. S’en sont dégagées les phrases clés : “chez Webqam, on est…”, pour exprimer notre identité sur des sujets très précis, qui ont permis de structurer la trame et le texte même de la voix-off. Nous avions véritablement la volonté de faire passer de l’émotion en racontant qui nous sommes. Le choix des messages à faire passer – explicitement et implicitement – a donc été très important. 

Quelles sont les étapes de production ensuite ?

Le fait qu’une personne extérieure à l’agence ait fait ce travail a permis de ne pas être biaisé par les ressentis de chacun, pour que le résultat soit véritablement authentique dans la description de notre fonctionnement. 

Le travail préparatoire d’une vidéo est long… Il faut écrire le script, qu’il fasse l’unanimité – et ce n’est pas toujours simple- et puis réaliser le storyboard avant de pouvoir tourner les premières images. 

Ce storyboard, qui est en fait la version papier d’une vidéo, nous l’avons réalisé avec un studio partenaire : Teaser Medias. Après avoir définitivement acté le script de la voix-off, nous avons mis les images sur papier, pour les rendre concrètes. 

Le choix de la bande-son de la vidéo s’est fait en amont, mais a fait l’unanimité assez rapidement grâce aux oreilles musicales de l’équipe. En revanche, le casting pour la voix-off a pris du temps. Nous avons vu une trentaine de personnes avant de trouver LA voix qui collait au texte et à l’esprit de Webqam. Parce que ce timbre allait incarner la voix de Webqam, ce n’était pas un choix à prendre à la légère. 

Combien de temps a duré ce projet vidéo ?

Il a débuté en septembre 2021 et s’est achevé en juin 2022, soit une année scolaire. 

Nous avons passé quasiment deux mois sur la rédaction du script. Le choix du partenaire a pris du temps aussi. Après un mois pour la réalisation du storyboard et le tournage, il ne nous restait que le montage, l’étalonnage, le mixage son. 

Nous voulions de l’authenticité. Que tout nous ressemble et soit le plus proche de la réalité possible

La partie tournage a duré un bon moment : elle s’est échelonnée sur deux mois pour six jours avec la caméra, dû à la variété de nos plans. Nous souhaitions montrer la réalité : nous avons tourné en intérieur, en extérieur, à Lyon, à Saint-Etienne, des scènes de travail, des scènes de la vie quotidienne, mis en scène notre travail, nos projets… Authenticité et réalisme étaient les maîtres mots de cette période. 

Généralement les projets d’envergures semblables au nôtre sont réalisés beaucoup plus rapidement, en deux ou trois mois. Mais nous voulions de l’authenticité. Que tout nous ressemble et soit le plus proche de la réalité possible. 

La mise en forme : quelles ont été les expertises audiovisuelles auxquelles vous avez fait appel ?

Avant tout, comme je l’ai cité auparavant, c’est Pierre-Hugues Cacheleux, consultant et coach en communication et management qui a rédigé le script de la vidéo.

Bien cadencer les séquences pour que l’émotion émane

Nous avons également fait appel à un réalisateur, Laurent Abrial de chez Teaser Medias, garant de la vision vidéo. Il s’est chargé du storyboard et de la mise en œuvre de la captation de chaque plan. 

C’est un monteur qui s’est occupé de la partie post-production, qui est déterminante pour le rythme de la vidéo. C’est lui qui se charge de bien cadencer les séquences pour que l’émotion émane. 

Quelles sont les grosses difficultés que vous avez rencontrées ? 

L’une des plus grosses difficultés a été de mettre tout le monde d’accord sur le texte de la voix-off. Il y avait le besoin que ça reste cadré en nombre de mots, pour que la vidéo conserve un rythme précis mais aussi que tout le monde, sans exception, s’y retrouve. Je pense que c’est ça qui a été le plus difficile. 

L’autre chose, qui n’était pas une difficulté mais plus un risque, était due au fait que le projet s’est échelonné sur presque 9 mois, ce qui est exceptionnel pour une vidéo corporate. Le risque, avec une si longue durée, est de perdre de vue l’objectif initial de la vidéo. Quand on fait une vidéo corporate avec la volonté d’y transmettre son identité, il se peut que, sur plusieurs mois, l’agence, son positionnement, ses idées, aient bougé entre le moment où on imagine la vidéo et celui où l’on tourne. Il est donc important de garder en tête, à chaque étape de la production, le message que l’on veut transmettre. Notre besoin, c’était d’exprimer avec émotion notre identité. Et ça a été le fil conducteur tout le long du travail de production. 

BONUS : Pour vous, quel a été le meilleur moment du projet ?  

Le meilleur moment ? Je pense que c’était le plan que nous avons fait avec Tartine Justine devant le Zénith de Saint-Etienne. Le réalisateur a tourné la scène exactement comme je l’imaginais. A mon sens, c’est le plus beau plan de toute la vidéo. Et c’est vrai que ça fait quelque chose de voir sur un écran une image issue de son imagination.